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Forêts
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C'est surtout en Tasmanie que cette espèce est abondante et domine le paysage. Dans le sud de l'état de Victoria, en revanche, elle ne forme que des peuplements de petite superficie, souvent grignotés par les Eucalyptus. Les formations de N. cunninghamii comprenant des Eucalyptus émergents sont même très courantes sur le continent australien. |
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En Tasmanie, elles sont courantes aussi, mais l'espèce occupe toutes sortes de milieux et se trouve associée à de nombreux autres végétaux : Quintinia et Doryphora par exemple sont courants, Callicoma, Elaeocarpus et Tristaniopsis en montant en altitude, Ceratopetalum sur sol pauvre, Doryphora à basse altitude, Eucryphia et Phyllocladus quand on descend vers le sud, le conifère Athrotaxis cupressoides ainsi que N. gunnii sur sites très arrosés et, un peu partout, l'incontournable feuillus presque toujours associé à N. cunninghamii, mais légèrement en sous-étage : Atherosperma moschatum. Sur sol riche, N. cunninghamii peut former des hêtraies pures à sous-étage très sombre et très pauvre en espèces végétales. Dans ces forêts à voûte très dense, la régénération a lieu via les brèches forestières ouvertes par la chute des vieux arbres. Lorsque le sol est moins riche, d'autres feuillus deviennent compétitifs face à N. cunninghamii et la composition de la forêt comme sa structure verticale deviennent plus variées. En montant en altitude, la stature des hêtraies tend progressivement à diminuer. L'espèce grimpe jusqu'à 1.300 m en Tasmanie. C'est là qu'on la trouve associée à l'autre Nothofagus tasmanien, N. gunnii. A l'approche des zones subalpines, N. cunninghamii n'est plus qu'un buisson rabougri. |