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Forêts
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C'est la plus commune des espèces de Nothofagus du Chili central. Écologiquement plus souple que les autres espèces, on la trouve dans des milieux variés, des adrets relativement secs faisant transition avec la forêt sclérophylle de basse altitude jusqu'aux limites supérieures de l'arbre en altitude. |
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| A moyenne altitude, vers 600 à 800 m, N. obliqua forme des hêtraies mixtes avec N. alpina et/ou N. dombeyi et se mélange avec des feuillus comme Laurelia sempervirens, Persea lingue, Gevuina avellana, Eucryphia cordifolia et Aextoxicon punctatum ainsi qu'avec des essences sclérophylles telles que Citronella mucronata, Quillaja saponaria, Cryptocarya alba et Lithraea caustica. Dans les rares peuplements âgées qui n'ont pas été déboisés, les formations mixtes comprennent souvent trois espèces de Nothofagus (N. alpina, N. obliqua et N. dombeyi), lesquelles dominent ou co-dominent la canopée comme arbres émergents. Cette voûte forestière est relativement perméable à la lumière et autorise le développement de nombreux arbustes et buissons en sous-bois. Les trouées, consécutives à la chute d'un vieil arbre par exemple, sont envahies par le bambou grimpant Chusquea quila. Vers sa limite basse et dans les zones les plus sèches de son habitat, on voit parfois l'espèce vivre en compagnie du conifère Austrocedrus chilensis. A haute altitude et à basse latitude (en dessous de 36 à 37°), elle forme fréquemment des hêtraies pures orientée à l'ubac, ou bien se mélange à N. dombeyi. Quand l'espèce atteint la limite de l'arbre, on peut occasionnellement l'observer dans les zones subalpines dominées par N. pumilio et Araucaria araucana. | ||