Croissance
Les espèces néo-calédoniennes connaissent des
rythmes végétatifs périodiques, par poussées, mais ces dernières ne
semblent pas être en rapport étroit avec la période de l'année. La croissance des rameaux
est plus fréquemment observée entre les mois de janvier à juillet,
janvier représentant à peu près le début de la saison des pluies, mais
peut malgré tout s'activer à n'importe quelle autre période de
l'année. L'absence de période froide couplée à l'absence d'une saison
réellement sèche (dans les biotopes occupés par les Nothofagus)
autorise un développement végétatif indépendant des rythmes annuels.
Floraison
Le gros de la floraison est concentré sur la période qui va de janvier
à avril, c'est à dire la saison humide liée au passage du soleil au
niveau du tropique du Capricorne et décalée dans le
temps. Des cas de floraisons sont répertoriés sporadiquement entre entre
juin et décembre. Malgré le manque de données disponibles, la floraison
des espèces de Nouvelle-Calédonie semble obéir au cycles habituels du
genre : des floraisons massives certaines années suivies de floraisons
peu marquées, voire absentes.
Fructification
Les cupules des espèces néo-calédoniennes, comme celles des espèces
néo-guinéennes du même sous-genre (Brassospora),
ont une texture différente de celles des autres sous-genres d'origine
tempérée : elles sont plus fortes de complexion et ligneuses. Leur
structure aussi est différente, dérivant d'une fleur femelle solitaire
donnant naissance à une cupule à lamelles multiples et à deux valves
contenant un seul akène. Les fruits des espèces de Nouvelle-Calédonie
semblent mûrir en 5 à 10 mois après la fécondation.
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